Portrait de Paul Meunier
Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2020-2021
« Je crois fondamental pour un enseignant universitaire de faire preuve d’un profond humanisme dans son comportement et ses actions. Cela renforce aussi notre potentiel impact sur les jeunes. »
Quand Paul Meunier commence ses études de médecine, il ne pense pas tout de suite à la radiologie. C’est une discipline qu’il découvre au cours de sa formation et qui le passionne : un métier aux multiples facettes et très exigeant.
Après sa spécialisation à Liège (CHR de la Citadelle puis CHU de Liège), il s’oriente vers la radiologie abdominale qui l’avait très tôt attiré et s’y spécialise.
Après plusieurs années de pratique clinique intense, à la demande du Pr Robert Dondelinger, il revient au CHU en 2005, comme consultant à temps partiel pour y pratiquer et développer cette partie de la radiologie qui le passionne. La collaboration proche avec ses collègues gastro-entérologues, chirurgiens abdominaux et urologues le conduit naturellement à un investissement à temps plein, avec une implication scientifique de plus en plus intense (recherche clinique), et à la présentation d’un travail de thèse en 2015, sous la supervision du Pr Édouard Louis.
Progressivement responsable de l’unité de radiologie abdominale, il devient chef du service de radiodiagnostic en 2013 et occupe ce poste actuellement.
Après plus de 30 ans de pratique, sa motivation est intacte. Elle s’est considérablement enrichie au contact des jeunes étudiants et médecins dont la formation et le développement retiennent toute son attention. Cette activité d’enseignement complète idéalement la clinique.
Transmettre par l’exemple
Quand on l’interroge sur sa conception de l’enseignement, Paul Meunier répond que « Cela peut paraître évident, mais ce n’est pas toujours la réalité : l’enseignant universitaire a d’abord un rôle de transmission du savoir : savoir, savoir-faire et savoir-être. » Il estime important de se placer dans une démarche de communication de l’information sans réserve ni restriction. De multiples possibilités s’offrent aux enseignants et enseignantes pour concrétiser cela, depuis l’enseignement ex cathedra jusqu’au compagnonnage sur le terrain. Toutes doivent être empreintes d’une exigence qualitative à transmettre également, en premier lieu par l’exemple, rien n’étant jamais acquis.
Cette recherche de qualité dans le travail académique et clinique favorise le développement d’une maîtrise - tant pour celui qui donne que pour celui qui reçoit - qui donne confiance et induit un désir de progrès : en découlent naturellement des travaux de recherche en laboratoire ou appliquée sur le terrain en fonction des domaines d’exploration et des possibilités de chacun.
« Je crois également fondamental pour un enseignant universitaire de faire preuve d’un profond humanisme dans son comportement et ses actions. Cela renforce aussi notre potentiel impact sur les jeunes. »
