Institution

Portrait de François Jouret

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2021-2022



imgActu

Chargé de cours dans le domaine de la Néphrologie

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ?

Diplômé médecin en 2002 de l’Université catholique de Louvain, j’y défends en 2006 une thèse de doctorat en Sciences biomédicales intitulée « Chloride transporters and vacuolar H+-ATPase in nephrogenesis and congenital tubulopathies » grâce à un mandat d’aspirant du FNRS.

En 2010, je suis reconnu Spécialiste en Néphrologie et je rejoins l’Université de Yale à New Haven, CT, pour un post-doctorat de deux ans en Physiologie cellulaire grâce à une bourse de la Belgian American Educational Foundation (BAEF).

En 2012, j’obtiens un mandat de Spécialiste Post-doctorant du FNRS et j’intègre le service de Néphrologie du CHU de Liège. Je crée le laboratoire de recherche translationnelle en Néphrologie (LTRN) au sein du GIGA-ULiège, avec un focus expérimental sur la physiopathologie de l’ischémie/reperfusion rénale et la caractérisation des néphropathies héréditaires, telles que la polykystose hépato-rénale ou l’hypomagnésémie rénale. Grâce au soutien du FNRS et de la Fondation Léon Frédéricq, cinq thèses de doctorat en Sciences (Bio- médicales) y seront défendues entre 2012 et 2021.

Depuis 2015, j’enseigne le concept de la recherche translationnelle aux étudiants en Sciences Biomédicales et je participe à l’enseignement du Master « Recherche Clinique » en co-diplomation ULiège / UNamur. En septembre 2021, je suis nommé Chef du Service de Néphrologie du CHU de Liège et Chargé de Cours en Néphrologie à la Faculté de Médecine.

Quelle est votre conception du rôle d’un enseignant universitaire ? Comment envisagez-vous l’articulation entre l’enseignement et la recherche/la pratique clinique ?

L’apprentissage de la Médecine en général et de la Néphrologie en particulier se fait essentiellement au chevet du patient où les concepts théoriques, parfois abstraits, enseignés ex cathedra prennent tout leur sens ! Le rôle de l’enseignant universitaire est de veiller à ce que l’étudiant(e) intègre cette nécessaire empathie tout au long de son apprentissage afin de préserver l’humanité au cœur de la relation soignant/soigné aujourd’hui “complexifiée” par les tâches administratives et “facilitée” par l’intelligence artificielle. Maintenir en éveil la curiosité de l’étudiant(e) le/la poussera à mieux comprendre pour mieux soigner. Bien plus, former les jeunes médecins à la recherche translationnelle est capital afin de (i) renforcer leur collaboration avec les chercheurs, (ii) développer leur esprit critique face au tsunami quotidien de « fake news » et (iii) faciliter leur compréhension et utilisation adéquate des thérapies innovantes. Les étudiants d’aujourd’hui sont les médecins de demain : notre rôle d’enseignant en Faculté de Médecine est de garantir la pérennisation d’une qualité de  soins de santé accessibles à tous nos concitoyens.

Contact

François Jouret

Partagez cette news