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Portrait de Vincent Bonhomme

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2021-2022



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Chargé de cours dans le domaine de l'Anesthésie et réanimation

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ?

J’ai obtenu un diplôme de docteur en Médecine, Chirurgie, et Accouchements à l’ULiège en 1992, et celui de spécialiste en Anesthésie-Réanimation en 1998. Après un séjour d’étude et de recherche à l’Université McGill de Montréal entre 1996 et 1998, j’ai obtenu une maîtrise en Neurosciences puis ai présenté un doctorat en Science médicales à l’ULiège en 1999, et obtenu le grade d’Agrégé de l’enseignement supérieur en 2007. J’ai également un diplôme interuniversitaire d’études approfondies de l’algologie en 2018.

Chef de Clinique universitaire dans le département d’Anesthésie-Réanimation du CHU de Liège sur le site de la Citadelle depuis 1998, je travaille essentiellement dans le domaine de la neuroanesthésie et de l’algologie. Par ailleurs, je dirige le laboratoire d’Anesthésie et de Soins intensifs au sein de l’unité GIGA-Consciousness du GIGA.

Mes travaux de recherche concernent l’étude des mécanismes de l’altération de la conscience sous anesthésie par les techniques d’imagerie fonctionnelle cérébrale, ainsi que la gestion de la balance nociception-anti-nociception peropératoire. Je suis auteur ou co-auteur de plus de 120 publications référencées dans PubMed, d’une dizaine de chapitres de livres. Je suis également  également membre titulaire de l’Académie royale de Médecine de Belgique.

Quelle est votre conception du rôle d’un enseignant universitaire ? Comment envisagez-vous l’articulation entre l’enseignement et la recherche/la pratique clinique ?

L’enseignement de l’anesthésie-réanimation s’adresse à un public estudiantin très large. Ses domaines d’expertise s’étendent au-delà de l’anesthésie-réanimation proprement dite vers la physiologie, la physiopathologie, la médecine d’urgence, les premiers secours et la réanimation, et plus largement la médecine péri-opératoire visant à optimiser le trajet du patient depuis sa préparation à l’intervention jusqu’à la réhabilitation complète après celle-ci. Dès lors, l’anesthésie-réanimation a beaucoup à apporter à la formation des futurs médecins et autres acteurs des soins de santé. Il faut veiller à éviter trop de vulgarisation, et garder un enseignement universitaire dispensant un haut degré de connaissances, ainsi que l’intégration de celles-ci sur des bases théoriques solides. Cet enseignement doit être mis à jour régulièrement pour tenir compte des avancées de la recherche, et doit susciter chez les étudiants l’envie d’aller plus loin dans les connaissances, et donc de s’investir à terme dans des activités de recherche.

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Vincent Bonhomme

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