Vidéo : tout savoir sur le Master en Sciences Infirmières !
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« L’enseignement doit donner les outils pour soutenir au long cours une discipline très exigeante en termes de connaissances, de prises de décisions et de pression psychique. »
Médecin hospitalier spécialisé en soins intensifs depuis 1991, Benoît Misset exerce principalement à Paris dans le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, où il dirige le service, tout en continuant ses activités de recherche. Il est nommé Maître de Conférences en 2007, puis Professeur des Universités en 2011 à l’Université Paris-Descartes.
En 2016, il rejoint l’Université Rouen-Normandie, où il dirige le service des soins intensifs du CHU de Rouen, puis celui du CHU de Liège depuis 2019.
Sa charge d’enseignement a été principalement d’animer les cours de deuxième cycle des études médicales, d’assurer la coordination de l’enseignement de la spécialisation en réanimation en troisième cycle et la coordination d’un enseignement postuniversitaire de maladies infectieuses en situation aigüe (Île-de-France) et d’éthique médicale (Normandie).
Dans ses recherches cliniques, il s’intéresse surtout à la physiopathologie du sepsis, aux infections nosocomiales et à la performance des unités de soins intensifs, en collaboration avec plusieurs laboratoires de recherche et réseaux de recherche clinique.
La charge de cours qui lui est confiée à l’université de Liège est dans la ligne de ses activités antérieures. Par cette charge, la Faculté de Médecine reconnaît la spécialité de soins intensifs comme une spécialité à part entière.
Benoît Misset estime que l’enseignement de la médecine intensive est un entrecroisement serré de théorie dans la plupart des grands champs de la médecine et d’une pratique continue pour entretenir les compétences. L’enseignement doit donner les outils pour soutenir au long cours une discipline très exigeante en termes de connaissances, de prises de décisions et de pression psychique. « La pédagogie participative, la formation en stage et les techniques de mise en autonomie progressive sous supervision me semblent les meilleurs outils pour parvenir à former des médecins spécialistes en soins intensifs et à renforcer les compétences de ceux qui suivent seulement un enseignement complémentaire de soins intensifs dans le cadre de leur spécialité d’origine.
L’activité de recherche doit être adaptée aux patients que nous soignons tous les jours. Elle doit être focalisée sur quelques grands thèmes pour ne pas être dispersée. Elle doit être associée à une pratique de laboratoire, soit par le clinicien chercheur lui-même, soit par le biais de collaborations. La pandémie de COVID-19 est un excellent exemple d’exercice mixte d’activité clinique et de recherche, incluant des collaborations très attractives pour les enseignants-chercheurs et les étudiants, au travers des structures existant au CHU, à plusieurs Facultés de l’Université et au GIGA par exemple. »
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L'appel à candidature porte sur deux projets de recherche en soins primaires.
« Les défis qui sont les nôtres dans les soins de santé holistiques imposent que les acteurs engagés dans cette voie soient constamment dans l’innovation. »